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terça-feira, 17 de abril de 2012

Hitorique Salvador Bahia Bresil

Traditionnellement, depuis le milieu des années 1920, le lundi du Carnaval, sur l’un des circuits du Carnaval de Salvador - dont nous n’avons évoqué encore l’édition 2012 alors qu’il se termine dans la nuit de demain mardi à après-demain - s’effectue un regroupement d’abord festif et déguisé, mais aussi irrévérent, revendicatif, sur un ton résolument jovial de protestation progressiste, dans le quartier de Garcia qui borde la place de Campo Grande, axe central de la Folia.
D’où son nom, Mudança do Garcia. La Mudança (changement) a pour mode d’être l’espace le plus démocratique, inversant totalement l’espace ségrégationnel et standardisé à l’infini qu’est devenu le Carnaval, surtout depuis plus de vingt-cinq ans… Comme l’on dit ici, participe à la Mudança do Garcia “qui le veut et de la forme qui lui plaît”.
La Mudança 2012 se termine au moment de ces lignes ! Viva a Mudança do Garcia !

Newton Sobral est journaliste. Il a travaillé, depuis le début des années soixante, dans tous les quotidiens de Bahia: Tribuna da Bahia, Jornal da Bahia et A Tarde. Il est également professeur et poète. Avant le coup d’état militaire, en 1964, il était vice-président de l’União Brasileira dos Estudantes Secundaristas (UBES). Il fut également assistant de l’architecte Lina Bo Bardi, qui fonda le Museu de Arte Moderna da Bahia. C’est un homme de gauche, indigné par les agissements et l’ère du Partido dos Trabalhadores (PT) au pouvoir. Cette chronique, traduite par BF, a été publiée en page 3 du quotidien A Tarde, le jeudi 25 août 2011.
La manifestation pour comémorer les douze ans - depuis la date exacte de la publication de l’appel d’offres - de “l’inexistence” du mini métro de Salvador, réunie, le 11 août 2011, avec ses infimes deux cents manifestants dans l’Avenida Bonocô, vient à la rencontre de la critique du journaliste Juan Arias, correspondant du journal espagnol El País, quand, dans un récent article, il demanda: où sont les indignés du Brésil qui n’occupent pas les places pour protester contre la corruption et le manque d’étique des hommes politiques ? Regardez bien : seulement après douze longues années, par l’initiative de l’étudiant Cicero Cotrim, seize ans, qui utilisa le réseau virtuel Facebook pour régimenter les manifestants, quelqu’un descendit dans la rue externer le sentiment de honte des bahianais pour ce métro short.
Avec sa remarque, Arias accuse, sans le savoir, le processus d’accomodation au gouvernement du Partido dos Trabalhadores (PT) d’institution comme l’União National dos Estudantes (UNE), le Movimento dos Sem Terra (MST) et les centrales syndicales qui, dans un passé pas si lointain, étaient l’avant-garde des luttes revendicatrices, les emmenant sur les places publiques. Et comme n’existent pas de mouvements populaires sans leaders, avec la reddition de ces représentants, manque quelqu’un pour ouvrir les yeux du peuple.
L’UNE, par exemple, venue de mémorables campagnes politiques, comme lors de la lutte pour la redémocratisation du pays après la dictature militaire, s’est pratiquement vendue, aujourd’hui, au lula-petismo pour presque cinquante millions de reais pour construire un siège nouveau. Le MST, financé par le gouvernement, et les syndicats, bénéficiés par un veto de Lula, les exemptant de rendre des comptes au TCU* des gigantesques fonds issus de l’impôt syndical, suivent le même chemin.
Le PT a coopté l’avant-garde des masses dans tout le Brésil. Pire encore: il les a mises à son service dans des situations dégradantes, à l’exemple de l’UNE quand elle défend la corruption, se joignant à la thèse selon laquelle le scandale du “mensalão” n’était rien de plus qu’un “coup d’état des médias”.
Le mouvement étudiant à Bahia, assez combatif dans le passé, suit l’exemple et n’est plus le même. Nous allons tout faire pour que l’initiative de Cicero Cotrim fasse renaître les brios d’une classe dont l’action indépendante a beaucoup contribué pour que le Brésil puisse arriver au niveau d’une démocratie en développement.
* UNE: seulement tropis bahianais, dont deux venus de classes sociales privilégiées, en plusieurs dizaines d’années d’existence, en furent présidents, à la fin des années soixante-dix. Javier Alfaya (Francisco Javier Ulpiano Alfaya Rodrigues), architecte diplômé à Salvador, né en Espagne, fut longtemps député communiste (PCdoB) de l’État de Bahia. Ruy César Costa Silva dirige une école privée et suit une carrière de producteur culturel. Orlando Silva de Jesus Júnior, noir et d’origine très pauvre, venue de la lointaine périphérie de Salvador, a dirigé l’UNE de 1995 à 1997. Il est actuellement ministre des Sports, à Brasilia.
** Cour des Comptes Fédérale.

7 juillet 2011. Le nouveau devis de la construction du Métro, dont le Département d’Ingénierie de l’armée du Brésil avait reçu commande en février 2010, n’est toujours pas livré à la mairie de Salvador. Selon le secretário municipal da Infraestrutura, José Mattos, l’armée a des difficultés pour connaître le prix de pièces importées. La grande muette a promis de remettre le document avant la fin du mois de juillet. Le maire de Salvador et le secretário municipal da Casa Civil, João Leão, avaient pourtant voyagé jusqu’à Brasilia, mardi soir, pour recevoir le document, effectué par des militaires ingénieurs… Ils sont revenus bredouilles.

Le chantier du métro de Salvador n’a pas avancé d’un pouce. Onze ans…
Mais certains ne restent pas inertes. Invepar, société d’économie mixte*, propose une idée d’une première ligne de métro aérien, qui viendrait traverser l’Avenida Vasco da Gama, une seconde ligne qui traverserait l’Avenida Garibaldi, une troisième irait au long du littoral… Pourquoi pas? Voyons donc ici :

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