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terça-feira, 17 de abril de 2012

Information Salvador Bahia Brésil

La rénovation du quartier de Santo Antônio Além do Carmo, promise par l’héritière, femme d’affaires et spéculatrice Luciana Rique, nouvellement épouse Moreno, s’éloigne de jour en jour. Le chef executive officer (CEO) de la holding LGR, Dorival Regini Andrade (photo en vignette, droits réservés), vient en effet de démissioner de la filiale bahianaise de LGR.
Il occupe désormais la présidence de Landis Shopping Centers, autre holding née* de LGR, qui a inauguré le shopping center “Via Verde Shopping”, dans l’Etat de l’Acre. Et M. Andrade prépare en ce moment l’inauguration d’un autre centre commercial, le “Pelotas Shopping”, situé à Pelotas, dans l’Etat du Rio Grande do Sul.
Chaque jour qui passe prouve les graves erreurs, de la part de l’ensemble des pouvoirs publics de Bahia et de la ville de Salvador, à avoir autorisé et même piloté l’acquisition, par LGR, d’une grande partie du patrimoine historique de Bahia.
Pendant ce temps là, les ruines gagnent les dizaines de pavillons acquis et les familles Rique et Andrade sont déjà loin, irresponsables, vers d’autres spéculations.
Lien et photo ci-dessous: On remarque sur la photo le gouverneur (PT) de l’Etat de l’Acre, Tiao Viana (Sebastião Afonso Viana Macedo Neves), qui fut une personnalité visionnaire, prometteuse et d’envergure nationale - nous l’avions rencontré informellement dans l’intérieur, très pauvre, de l’Acre en 2006 -, pour cet État enclavé et éloigné de tout. Les compromissions les plus basses, malheureusement, ont déjà envahi une bonne partie de son raisonnement politique:

Osvaldo Campos Magalhaes est un entrepreneur et un ingénieur, mais surtout un soteropolitano engagé pour la préservation et l’embellissement, si possible, de la ville de Salvador et de l’Etat de Bahia. Il éditorialise régulièrement ici et là, et rédige un BLOG où il invite à collaborer ceux qui, comme lui, s’indignent devant les blessures, peut-être mortelles, dont Bahia est victime. Son espace rédactionnel, ouvert, propose également de nombreuses solutions, jamais dans l’à-peu-près, pour Bahia. Osvaldo Campos milite depuis longtemps dans un petit parti de centre droit (PSB), modéré, mais qui fut le seul, sur les quarante dernières années, à avoir réussi à conquérir la mairie de Salvador en s’opposant frontalement à l’oligarchie tyrannique de Antônio Carlos Magalhaes. Il fut une fois candidat à conseiller municipal, en 2008.
Après avoir, ce mercredi 28 décembre, traduit son texte enflammé du 25 décembre, Bahiaflâneur apportera, dans un deuxième article (2/2), des éclaircissements et des informations factuelles précises, originelles et complémentaires des graves atteintes au patrimoine immémorial de Salvador, décrites ci-dessous.

Le 15 septembre 2011, a été inaugurée par la mairie de Salvador, la Praça Luiz Sande de Oliveira, dans le quartier d’Ondina, pour un juste hommage au brillant économiste et fonctionnaire bahianais. Résultat d’un partenariat avec le secteur privé, l’aire plaisante et populaire en bord de mer fut totalement réurbanisée et requalifiée, possédant accès pour les handicapés, terrain multisports, terrain de football, amphithéâtre, équipement pour la gymnastique et toilettes publiques. Selon le récit de la presse locale, à peine deux mois après la cérémonie d’inauguration, l’espace était déjà dans un état lamentable provoqué par des actions de vandales et par l’abandon des services de la mairie. Avec des protecteurs des grillages des terrains de sports en très mauvais état, les trottoirs défoncés, des poubelles et les travées des terrains multisports rouillés et crevassées dans les espaces pour la pratique du sport, le lieu semblait ne pas avoir été retapé depuis une éternité.
Étrangement, à la fin de novembre 2011, la place fut nouvellement encerclée par des palissades de bois et devint inaccessible pour la population. Selon ce qui est relaté, le partenariat avec le secteur privé devrait consister dans la permission de l’usage du lieu pour une installation d’un camarote pour le carnaval en échange de la réurbanisation et de la requalification. Ce qui cause stupeur et indignation est que le Carnaval se produira seulement dans la deuxième quinzaine de février. Considérant que le lieu se trouvait déjà interdit en onction du dernier Carnaval et des travaux de requalification depuis janvier 2011, nous constatons que la population eut l’usufruit du lieu seulement pendant deux mois dans l’année. Le processus peut avoir suivi tous ses cours légaux, mais l’appel d’offres fut-il amplement divulgué, donnant des opportunités égales aux potentiels intéressés ? Une Audience Publique eut-elle lieu, qui expliqua à la population comment serait fait la cession de l’usage du lieu ? Étant dans la zone de la Marine, à qui reviendrait d’autoriser l’utilisation de la zone publique fédérale ? Le processus de privatisation passa-t-il par le Secrétariat du Patrimoine de l’Union fédérale ?
Ce que l’on constate encore une fois est que la population subit un préjudice et que la mairie de Salvador n’accomplit pas ses responsabilités. Depuis que le Carnaval s’est allongé vers les quartiers de Barra et d’Ondina, il s’élitise et abandonne le rôle d’être un carnaval de participation populaire pour devenir un objet de bénéfice et de spéculation par une partie du secteur privé. Dans un mélange de priatisation et de piraterie, nous pouvons dénominer le processus en cours de “privataria urbana”. Jusqu’à quand la société civile sera négligée au sujet de faits de cet ordre ? Quelle est la position de l’association des riverains de Ondina ? Et le Ministère Public Fédéral ? Une action judiciare ne trouverait-elle pa sa place, rendant objectif l’annulation le processus de cession de une zone noble et la reprise du bien public ? Rien contre la participation du secteur privé dans les investissements de l’infrastructure urbaine, comme y compris cela s’est déjà passé dans des gestions municipales passées, avec la privatisation du mobilier urbain de Salvador.
Ce que l’on attend est que la population puiss ête consultée et que leprocessus soit totalement transparent et juste pour les deux parties. C’est inadmissible que justement pendant l’été soit empêché le droit des habitants et des touristes d’avoir l’usufruit d’une des plus belles aires du littoral de la ville et que cette zone soit cédée pour plus de trois mois à une minorité, qui l’utilisera seulement une semaine. Comme s’il ne suffisait pas déjà l’omission de la mairie devant le processus en cours de la spéculation immobilière dans la ville, avec le manque de planification et d’ordonnancement de l’occupation des sols qui vient provoquer de sérieux contretemps pour la mobilité urbaine, nous constatons que le Carnaval de Salvador, jadis une référence comme fête de grande participation popuaire,vient se décaractériser graduellement avec la totale complaisance du pouvoir public municipal et l’omission de notre conseil municipal.
De cette manière, c’est très préoccupant de voir la manière dont le “Plan d’Occupation des Sols de la Coupe du Monde (PDDU da Copa)” vient circuler dans les rangées du conseil municipal. Quel sont les réels intérêts derrière cette nouvelle proposition d’ordonnancement de l’usage des sols ?
Comme l’a déjà dit notre poète majeur: “la place est du peuple, comme le ciel est du condor”(*). Jusqu’à quand la société civile soteropolitana sera-t-elle négligée ? Jusqu’à quand assisterons-nous impassibles à une totale décaractérisation de notre belle ville de Salvador ?
Quelle sera la ville que nous laisserons pour les futures générations ?

Le titre de l’article est un jeu de mots qui renvoie au livre d’investigation Privataria Tucana qui fait l’actualité de ce mois au Brésil. Privataria est l’association de Privatização et de Pirataria quant Tucana fait référence à l’oiseau, le toucan, symbole du parti PSDB. Ici, remplacé par Urbana qui se traduit donc par urbaine.

Nous sommes dans la région semi-aride de Bahia, dans l’aire de préservation de caatinga (savane) de l’Ipêterras - Institut de permaculture en terres sèches - à 5 km au nord de la ville d’Irecê, au nord-ouest de la Chapada Diamantina. Ils sont voisins de la communauté du Mocozeiro, une communauté rurale. Les apiculteurs, sur la photo, sont originaires du petit village de Morro de Higino, qui dépend de la municipalité de Jussara, 25 km de la même grande ville d’Irecê.
Sur la photo, en ce mois de novembre encore sec, sous la combinaison, c’est João Pereira da Silva, frère de la coordinatrice - Marilza Pereira da Silva, dite “India” - de l’Ipêterras, qui prend les risques…. (photos © J.-D. Rochat)
Ipêterras vit, difficilement, de dons et de maigres subventions publiques. Alors, en ces périodes de fêtes, si vous voulez montrer votre générosité, c’est vers eux, ces agriculteurs Bahianais, grandement soucieux de l’écologie, d’Ipêterras, qu’il faut la matérialiser !

Au départ, il y a l’écoute, par le flâneur, d’un show de la chanteuse Cláudia Cunha sur la minuscule scène du petit théâtre Gamboa Nova, en 2009. Une double grâce, par la présence et la voix, crèva la scène ce soir-là. Puis un certain compagnonnage d’esprit avec l’un de ses paroliers, par d’autres biais citoyens, naquit. Sans oublier le fait que le disque de Cláudia Cunha fut lancé par le plus prestigieux label brésilien, Biscoito Fino, fait rarissime à Bahia, pour une artiste jeune.
“Salvador a une carence d’actions et d’espaces qui puissent absorber les talents de la ville. C’est absolument suffocant pour l’artiste local de survivre opprimé par le manque de fonds, de mécènes, de sponsors… Le gaspillage de talents provoque une migration dommageable à Salvador et je positive pour que des personnes comme Cláudia Cunha réussissent à trouver un espace digne le plus rapidement possible, que les pouvoirs publics et privés puissent potentialiser cette pléiade d’artistes qui font tant de bien à la ville amenant une alternative au marché brutal et souvent de mauvaise qualité qui occupe les radios, le carnaval, les espaces improvisés pour les présentations musicales”.
C’est à partir de ces propos - dans une conversation très récente avec Gil Vicente Tavares, pour évoquer la chanteuse Cláudia Cunha et le décor musical de Salvador en 2010 - qui m’ont semblé refléter une réalité, que la publication d’un entretien ciblé m’a semblé aller de soi, ici. Par le biais du courrier électronique, je lui ai demandé alors de recontextualiser son parcours et son partenariat - deux chansons - avec la chanteuse et la place de cette dernière dans le Salvador musical du début 2011.


BF : Comment fut le contexte de création de “Dança” et de “Mar do norte” ? Cela fut-il une demande de Cláudia Cunha, cela se révèla-t-il une pure création de ta part ?
G. V. T. :“Dança” a été composée comme une déclaration. J’étais en train de répéter un spectacle commémoratif dans lequel il y avait une danseuse, Bárbara Barbará [Donadel], qui m’avait déjà enchanté à la voir danser “Ulisses”, spectacle de la troupe de danseurs de la Companhia Viladança. Impulsionné par la volonté de conquête et inspiré par l’artiste, j’ai fini par composer la chanson qui, quelque temps après, fut appréciée par Cláudia Cunha. Alors, nous avons appelé Jarbas Bittencourt pour faire les arrangements, car il avait accompagné, d’une certaine manière (note du traducteur: il travaille régulièrement avec les troupes diverses hébergées dans le Teatro Vila Velha, comme le Viladança), le processus de création de la musique. Nous avons fait l’enregistrement pour l’inscrire au Festival de Música da Educadorado FM en 2009, pour lequel nous avons été classés en cinquantième position par le jury. « Mar do norte » était une chanson instrumentale, avec le même titre, composée par Ivan Bastos. J’ai découvert la chanson lors d’un spectacle du Grupo Garagem au Microcentro Cultural dos Correios, une salle au Pelourinho. Tout de suite après le concert, j’ai été enthousiasmé par la mélodie et j’ai demandé à I. Bastos un enregistrement afin que je puisse écrire des paroles dessus. Ivan Huol, en même temps, s’est emballé pour l’idée et a déclaré que si j’écrivais les paroles, il l’enregistrait. Quelques temps après, j’ai fini par obtenir la musique dans le disque de feu le groupe Bonde Xadrez. Je l’ai tout de suite écoutée, écrit les paroles et téléphoné à Ivan. Nous l’avons inscrite dans le Festival de Musica de Educadora FM* de 2007 et nous avons entendu à la radio que Cláudia avait écouté la chanson. Elle avait déjà l’esprit occupé par son disque et a fini par inclure la chanson pour faire partie de son répertoire.
Depuis quand êtes-vous parolier ?
Ma première chanson fut un samba-enredo que j’ai fait, à l’école primaire, à Rio de Janeiro. J’ai toujours été un compositeur dilettante, amoureux que j’étais de la musique et stimulé par l’ambiance dans laquelle je vivais, entourés d’artistes, d’un père poète… Mais quand j’ai commencé à étudier la musique, un strict minimum de piano et ensuite la guitare, un monde musical s’est ouvert pour moi et, à 12, 13, 14 ans, j’ai commencé à me risquer à composer quelques chansons. J’ai toujours composé des chansons avec des paroles, jusqu‘à ce qu’à 17 ans, en pleine coupe du monde de football de 1994, je connaisse Luis Filipe de Lima. Il était chez moi, regardant la partie Brasil 1 et 0 USA et nous avons commencé à s’échanger des créations. À écouter mes chansons, il m’a donné trois mélodies pour que j’y mette des paroles. L’une d’entre elles a disparu, mais j’ai mis des paroles sur les deux autres, qui, jusqu’à aujourd’hui, sont chantées - l’une fait partie du répertoire récent de la chanteuse Stella Maris. De ce que je me souviens, et j’espère ne rien oublier d’important, cette filiation de parolier, proprement, comme une personne qui met des paroles sur une mélodie, a surgi des partenariats avec Luis Filipe de Lima.
Comment situes-tu Cláudia Cunha dans le décor de la chanson ? L’imagines-tu parolière, plus tard ?
Je trouve naturel notre partenariat, à partir du moment que nous sommes, comme artistes et amis, dans d’autres secteurs, partenaires constants. J’ai même reçu une chanson de sa part, mais qu’elle a ensuite écrite, heureusement, car j’aurais pu l’abîmer et elle a fini par l’enregistrer sur son disque, « No girar de Alice ». Je suis actuellement avec un samba non terminé, créé par elle et Ivan Bastos, si je ne me trompe, pour voir si cela va donner quelque chose, et je lui ai donné une chanson inachevée pour qu’elle la complète. Mais je la vois plus comme une créatrice de mélodies que de paroles. De toute manière, nous scellerons notre amitié artistique tôt ou tard avec un partenariat. J’adore faire des alliances. L’acte de créer, souvent, est très solitaire, et diviser cela avec une autre personne est divertissant, riche et stimulant.
Quelle serait la meilleure qualité de Claudia Cunha sur scène et pendant l’enregistrement d’un disque - qui sont deux choses bien différentes, à notre sens ?
Claudia est très exigente et critique, comme moi. Le problème est que son côté Oxum** prend le dessus, cette manière de jeune femme fragile couvre l’être ténébreux qu’elle garde en elle. Et c’est justement cette matrice qui fait qu’elle a cette perception aigüe du « faire » artistique. Elle est une des personnes avec laquelle j’aime le plus converser sur les arts, actuellement, justement car nous avons une syntonie dans l’analyse des œuvres qui nous met du même côté du “ring”. Je me souviens de nombreux moments où, stimulé par Cláudia, j’ai proposé de nombreux commentaires sur son show, et - l’écrasante majorité des fois - elle était d’accord avec moi ; une symbiose salutaire. Elle n’a pas l’aigreur soteropolitana de l’hypocrisie et de juger la critique comme une offense. Ainsi, je crois que Cláudia se met en évidence comme une artiste, au-delà de sa technique et de son timbre vocal, qui dialogue et analyse sa propre création, amenant une sécurité et une précision dans son « faire » musical, qui se perçoit dans le raffinement et l’attention portés à ses productions phonographiques et sur scène.
Comme elle n’a lancé qu’un seul disque, et que j’ai déjà vu plusieurs de ses shows, il est difficile d’établir une facile comparaison. Je pense qu’après un troisième disque, nous pourrons mieux évaluer sa carrière phonographique, avec un distancement historique et des œuvres pour comparer.
* Educadora FM est une radio publique de Bahia, dépendant de l’IRDEB. Seul “Mar do norte” figure dans le disque. “Dança”, enregistrée, ne figure sur aucun support, en janvier 2011.
** Oxum, la divinité afro-brésilienne de l’eau douce.

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