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terça-feira, 17 de abril de 2012

Dance Afro Salvador Bahia Brésil

Nous avons rencontré la productrice française, surnommée Ansó, de la compagnie espagnole de danse La Intrusa Danza. Elle produit deux autres troupes catalanes de danse ainsi que deux compagnies françaises* et vit depuis dix ans à Barcelone. Rivée à son Iphone bleu ciel, posé sur la table du foyer du Teatro Vila Velha, elle a répondu dimanche soir à nos questions sur le spectacle Staff, qui s’est joué deux fois à Salvador, samedi 9 et dimanche 10 avril 2011.
Bahiaflâneur: Comment s’est effectuée la sélection de votre troupe dans le festival de danse de Salvador ?
Ansó: Nous avions envoyé un disque DVD il y a un an, en janvier 2010. Ce spectacle a déjà été joué cinquante fois depuis trois ans. Il a retenu toute l’attention de l’équipe organisatrice, qui a accepté nos conditions de budget, incluant deux autres spectacles à Sao Paulo. Et l’organisation de notre voyage a été possible grâce à l’Instituto Cervantes et au Fondo Cultural Iberoamericano.

BF: Quelle est la particularité stylistique de la compagnie?
A: Elle est assez unique. Par la danse en grand contact avec les corps, par la morphologie très différente des danseurs et de la danseuse, et par le langage corporel très viscéral.

BF: Avez-vous déjà fait des tournées hors de l’Espagne ?
A: Nous faisons une trentaine de spectacles par an. Après Salvador, Sao Paulo, nous irons en 2011 en Italie, en Allemagne et dans huit villes au Mexique. Sans compter les très nombreux spectacles en Espagne. Et nous serons également présents en novembre 2011 au festival Mesa Verde, à Belo Horizonte, dans l’Etat du Minas Gerais. Dans le passé, à une époque où je n’étais pas encore leur productrice, je sais que la compagnie s’est déjà présentée plusieurs fois au sud du Brésil.

BF: Quelles sont les conditions de fonctionnement de la troupe à Barcelone ?
A: Elle vit uniquement de subventions publiques et a quatre permanents salariés.
* Sol Picó, Senza Tempo, CaféClash, François Chaigneau/Cecilia Bengolea.

L’héroisme de chaque jour : la concordance comme condition aux osmoses et aux alliances humaines et amoureuses. Les communs des mortels, au contraire des danseurs, n’ont pour base de comportement la synchronisation de leurs gestes. C’est pourtant le défi que la chorégraphe du montage José Ulisses da Silva s’est lancé. Cinquante minutes durant, à partir du cercle lumineux qui scinde la salle de spectacle en deux, où des sons hurlants et stridents, d’acier ou de bambous recouvrent l’espace, quatre hommes et trois femmes tentent de s’immiscer sur la planète Terre, sans la moindre harmonie.
Nos yeux de spectateurs ne percevront d’abord que son contraire, l’affrontement. Verbal ou physique. Des cris ou des empilements violents. Des courses éperdues. Des rais de lumière mais aussi beaucoup d’ombres. Des virevoltements incessants. Une planète sans frontière, où les porosités sont de tous ordres. Du spermatozoïde au géant immortel de deux mètres, l’agitation est de mise, pour toutes et tous. Il faudra l’insistance féminine et une certaine grâce, au son de l’accordéon qui réchauffe les coeurs, et par la voix off qui rappelle la souffrance du noir brésilien, pour qu’ils et elles se rencontrent. Entre temps, il aura fallu farouchement prendre et trouver sa place dans la file, pour la vie, au risque de sa vie, voire se glisser entre les corps, accompagner dans sa chute l’aimé(e) pour mieux le retrouver. Une pièce qui, par ses retournements incessants, ses longues pulsions musicales et les luttes corporelles de ses acteurs nous impose d’acquiescer aux mots du personnage interprété par Fritz Lang, dans le film “Le Mépris”, lorsqu’il proférait : “La mort n’est pas une solution”.

Il vient du Japon, mais vit en Allemagne. Tadashi est danseur de buto*. La danse, comme un rite, semble l’avoir accueilli, comme soeur jumelle, depuis plusieurs décades. Hier soir, sur la scène du Teatro Vila Velha - pour cette cinquième édition d’un festival international - il entra recroquevillé sur lui-même, dans son grand manteau marron sur un pantalon blanc satiné, avec sa tignasse grise, ébouriffée et flottante… Au centre d’un double rayon de lumière, il semblait d’abord s’adresser aux cieux, avec le violon lancinant de Kronos Quartett comme fond musical. Se lever, s’affaisser comme une feuille, s’accroupir pour peut-être nous rappeler la pénitence. Voire une repentance, mais toujours comme une offrande. Puis viendra le deuxième temps musical de cette chorégraphie autobiographique, intitulée One-Nine-Four-Seven**, où la cape jetée, battue avec force contre le sol lui permettra de virevolter au coeur d’une lumière rouge, rouge comme le sang, pour, certainement, nous ramener vers les crimes de notre époque et nous en rappeler l’actualité.
Le vacarme assourdissant d’un avion pose alors le décor du deuxième acte. Et Tadashi retrouve alors des positions plus figées. Une atmosphère, qui peut nous remémorer des tableaux de Georges de La Tour, s’installe sur scène. Le violon est toujours présent, et la bougie posée sur le ventre nous guide alors vers l’essentiel. Dans une presque totale immobilité, le silence se fait, le corps est maintenant nu. Un corps qui se met à cheminer à quatre pattes, qui foule les obstacles, qui tombe, qui rampe comme un chat, dans un silence de plomb, de sable mouvant. Viendra alors la voix féminine japonaise, celle du réconfort, qui lance le défi. Les mains de Tadashi, toujours en mouvement, dans une imploration communicative. Minimalisme japonais qui s’oppose au chaos qui semble entourer le danseur. Mais Tadashi sait, en quelques pas, nous guider vers les clair-obscurs d’une certaine sérénité.
Tadashi Endo est chorégraphe, danseur et directeur d’un centre de danse à Gottingen.

Café soluble. Avec 74.300 tonnes de café soluble exportées en 2010, le Brésil en est le premier exportateur mondial. Pourtant, il ne réussit pas à son expansion dans les grands marchés demandeurs, tels la Chine et l’Inde. Le café soluble est en effet, selon Carlos Henrique Jorge Brando*, consultant en marketing, “la porte d’entrée pour le café torréfié et le café moulu”. Il a rajouté, dans sa conférence de ce matin du mardi 22 mars, que le Brésil, selon lui, n’est plus leader également en Russie sur ce marché, comme il le fut auparavant. Avec 3,2 millions de tonnes équivalent** de café vert exporté en 2010, il est bien en-dessous de ses capacités. Les neuf entreprises qui se partagent ce marché, dont la suisse Nestlé et la japonaise Marubeni (Iguaçu) et sept sociétés brésiliennes, pourraient facilement atteindre un volume de 4,5 millions de tonnes de café vert.
* Depuis 1984, C. H. J. Brando est consultant pour le café et le cacau pour la société brésilienne Pinhalense, fondée en 1950, plus gros fabriquant d’équipements pour le café, pour les fermes qui travaillent à l’exportation : “Plus de la moitié du café du monde passe par des machines Pinhalense”, est l’un des slogans de l’entreprise.
** Pour 1 kilo de café soluble, correspondent environ 2,3 kilos de café vert. 1 sac de café vert comporte 60 kilos.

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