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terça-feira, 17 de abril de 2012

Le vautour de l’île n’est pas celui qu’on croit Bahia Brésil

Il va de soi que cet opus (8) et les suivants s’adressent prioritairement aux lecteurs des sept épisodes précédents, et surtout le (7), pour déméler les fils au mieux. Dans le livre, Peu des informations concernent Bahia, hors du scandale de la Ilha. Par ailleurs, devant les dizaines de preuves étayées de détournement financiers, de blanchiment d’argent, de corruption, nous ne pouvons qu’observer un ballet malfaisant, dribblant les lois dans tout le Brésil… Mais bien qu’Amaury Ribeiro Junior accuse entre autres Verônica Serra (fille de José Serra) et Alexandre Bourgeois, son mari, d’innombrables tours de passe passe économiques, dansant entre les paradis fiscaux et autres Îles Vierges en tous genres, il est incroyable de voir combien la quasi totalité des journaux, quotidiens, télévisions brésiliens - à l’exception très notable de l’hebdo CartaCapital - n’évoque qu’entre les lignes ce livre, ou l’ignore totalement. Mais le succès dans les librairies dépasse toutes les espérances. Plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, en ce lundi 19 décembre. À Salvador, il n’y en a plus de disponible.
Il est utile, donc, de rappeler quelques données civiles et générales sur deux des principaux acteurs du livre et du chapitre, José SERRA et Gregorio Marín Preciado. Ce dernier, espagnol naturalisé brésilien, a longtemps exercé sa profession d’hommes d’affaires dans la région du Grande ABC, dans l’Etat de São Paulo. Sa femme, depuis plus de quarante ans, Vicência Talán Marín - fille unique - est la cousine germaine de l’homme politique brésilien José Serra : en effet sa mère, Thereza Chirico Talan, est la sœur de la mère de José Serra, nommée Serafina Chirico Serra (décédée en 2007), brésilienne fille d’immigrants italiens. Quant à José Serra, il fut le dernier candidat du parti PSDB à l’élection présidentielle en 2010. C’est-à-dire qu’il fut le représentant de toutes les oligarchies conservatrices dans l’ensemble du Brésil, et à Bahia le candidat naturel de la droite parlementaire, représentée par le parti DEM (ex PFL, parti du tyran Antônio Carlos Magalhaes) dirigée alors par Paulo Ganem Souto, fidèle soldat du sus nommé ACM et auteur de la “donation” de la Ilha do Urubu.
Paulo SOUTO, évoquons autres de ses actes précédents à cet acte administratif, justement… lui qui venait à peine, dans ces années 90, de s’asseoir sur le trône de gouverneur “offert” par son “parrain” électoral Antônio Carlos Magalhães. Et traduisons Amaury:
« Comme vendre le patrimoine public au Brésil dans les années 90 était un impératif de la modernité, M. Souto mit aux enchères l’entreprise publique d’électricité (Companhia Elétrica da Bahia - Coelba), négociée à l’époque pour 1,7 milliard de reais. Dans la salle des ventes était justement M. Preciado, comme représentant de la multinationale (espagnole) Iberdrola dans le consortium Guaraniana. La vente de la compagnie publique au consortium du cousin de M. Serra fut saluée par l’alors ministre des Minas e Energia du président de la République Fernando Henrique Cardoso, Raimundo Brito, comme “un succès” e “un prix (prêmio)” au gouvernement bahianais qui « administre l’entreprise avec sérieux et responsabilité publique et d’entrepreneur ». A l’époque, le consortium acquit également, avec M. Preciado aux manettes, rappelle le journaliste, deux autres compagnies publiques d’Etats voisins : la COSERN, de l’Etat du Rio Grande do Norte, et la CELPE, de l’Etat du Pernambuco.


Nous devons mentionner qu’en 2010 le journaliste Amaury Ribeiro Junior fut accusé de violer des secrets de communication (écoutes téléphoniques) en enquêtant sur un supposé clan espion qui aurait eu comme cible le gouverneur d’alors de l’Etat du Minas Gerais, Aécio Neves. Amaury Ribeiro Junior travaillait en effet, à l’époque, dans le quotidien Estado de Minas, qui appuyait clairement les prétentions de candidat de M. Neves (PSDB) à la Présidence de la République. Finalement, José Serra fut le candidat choisi par le PSDB pour affronter Dilma Roussef. Mais tout cela ne remet évidemment pas en question le travail d’investigation, impressionnant et recoupé, de Amaury Ribeiro Junior.


L’un des principaux acteurs de la vente et achat polémiques - et toujours bloqués judiciairement - de la Ilha do Urubu, M. Marin Preciado, a décidé de raconter sa vie sur le réseau internet.
Mais… pour son malheur, la sortie nationale, ce vendredi 9 décembre 2011, d’un livre enquête - informatif car fruit de douze années d’enquête, mais confus, partisan, et où le commentaire et les digressions personnelles remplacent trop souvent le fait brut - dont l’impression fut longtemps retardée, lève une petite partie du voile sur les actions politiques et bancaires, au Brésil et dans l’Etat de Bahia, des amis de M. Martin Preciado durant les nombreuses privatisations, principalement menées sous les deux présidences de la République de M. Fernando Henrique Cardoso. Cet ouvrage, que nous venons de lire ce jour durant, se nomme A Privataria Tucana, est édité par Geração Editorial, dans la collection “História Agora”, et écrit par Amaury Ribeiro Junior, au long de 343 pages.
Comme nos lecteurs ne sont le moins du monde ingénus ou gogos, il leur sera donc intéressant et utile de parcourir - avant la publication dans les prochains jours, en nos colonnes, des informations nouvelles qui concernent M. Preciado et Bahia - le nouveau blog officiel de M. Marin Preciado, où il met aussi en ligne des… recettes de cuisine, ci-après créé tout récemment après l’initial blog indiqué ci-dessous:
Note: L’éditeur de ce livre d’Amaury Ribeiro Junior, est le même qui lança, nationalement, le 19 vendredi janvier 2001, ‘Memórias das Trevas - Uma Devassa na Vida de Antonio Carlos Magalhães’, ouvrage écrit par le journaliste Joao Carlos Teixeira Gomes (surnommé “Joca”), formidable livre enquête et livre de mémoires à la fois sur la gestion poitique durant des décades à Bahia, menée d’une main de fer par le tyran Antonio Carlos Magalhães. Une parution, en 2011, dix ans après, qui fait sens.

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